L’e-business ou l’e-commerce au Maroc : quel avenir ?

Le commerce en ligne et le commerce traditionnel : quelle relation ?

La pandémie de COVID-19 a beaucoup favorisé le développement du commerce en ligne. De plus en plus, ce secteur attire l’intérêt de nombreux consommateurs pour procéder à leurs actes d’achat. L’e-commerce vous facilite la validation des commandes et la livraison de vos produits (livraison à domicile, livraison en point de retrait, etc.). Ce qui a éliminé le contact direct entre le vendeur et l’acheteur.

Le commerce en ligne est un échange de biens et services effectué via internet. C’est un business basé sur la communication et les transactions électroniques, en revanche, le commerce traditionnel repose sur le contact physique pour effectuer les opérations de vente et d’achat. Ce type de commerce est exposé à plusieurs paramètres, comme : le personnel, l’agencement du magasin, l’emplacement, la situation sanitaire, etc. Alors que le commerce électronique nécessite uniquement la création d’une boutique en ligne pour la réalisation des transactions commerciales.

Comment créer une boutique en ligne ?

Actuellement, la plupart des professionnels ont digitalisé leurs activités pour suivre les tendances numériques. Lorsque vous parlez d’un site e-commerce, c’est important de mentionner les boutiques en ligne. Découvrez les meilleures boutiques en ligne en 2022 :

La boutique en ligne est composée de deux éléments :

• Le Backoffice : c’est un système qui permet d’organiser l’offre commerciale (l’ajustement des prix, la gestion des commandes, la modification des références, etc.).
• Le FrontOffice : c’est la vitrine de votre site e-commerce qui permet de présenter vos produits et gérer votre panier et le mode de paiement.

Le commerce électronique au Maroc :
quelles perspectives ?

L’accès à Internet et la digitalisation des services bancaires ont déclenché l’essor de l’e-commerce au Maroc. Le secteur montre des signes prometteurs et un potentiel de développement important grâce aux efforts déployés par les différentes parties prenantes.

Le centre monétique interbancaire (fondé en 2004) est le premier partenaire des banques et commerçants au Maroc. Depuis sa création, cet organisme accompagne les acteurs économiques du domaine pour assurer les meilleurs services. Doté des meilleures technologies, le CMI gère avec pertinence les différentes transactions monétaires entre les établissements financiers, les établissements publiques et les commerçants.

Le centre monétique marocain offre des solutions innovantes et performantes aux nouvelles plateformes e-commerce, découvrez les différents partenaires :

• Les banques et institutions financières : ATTIJARIWAFA BANK, ARAB BANK, BMCE BANK, BMCI, BANQUE POPULAIRE, CREDIT DU MAROC, CIH BANK, POSTE MAROC, SOCIETE GENERALE, CREDIT AGRICOLE, VIVALIS, CFG BANK, CETELEM, UMNIA BANK…
• Les grandes surfaces et centres commerciaux : CARREFOUR, ASWAK ASSALAM, MARJANE, ATACADAO, HMIZATEMALL, MOROCCOMALL, MACDONALD…
• La télécommunication : MAROC TELECOM, INWI, ORANGE
• Les compagnies de carte de crédit : VISA, MASTERCARD, AMERICANEXPRESS, UNIONPAY…
• Autres : RAM, TRESORERIE GENERALE, ACCOR-HOTELS…

Ces dernières années ont connu le lancement de plusieurs plateformes et sites d’entreprises en ligne pour répondre à la forte demande de la clientèle. Selon les experts, le comportement du consommateur marocain a fortement changé en quelques années seulement. La croissance de l’e-commerce est parmi les principaux aspects de l’impact du COVID-19 sur les activités économiques. Les sites électroniques ont boosté leur chiffre d’affaires en pleine période de pandémie. Le leader en e-commerce au Maroc, Jumia confirme une énorme évolution en termes de chiffres d’affaires et nombre de clients en 2020. La plateforme a passé de 6,1 millions d’utilisateurs en 2019 à 6,8 millions en 2020, soit une évolution de 12%. La société a enregistré d’importants chiffres d’affaires avec une rentabilité record réalisée les semestres derniers.

La transformation digitale : une politique gouvernementale

Le gouvernement marocain actuel souhaite accélérer la digitalisation du royaume. Certes, le projet de transformation digitale n’a pas été relancé suite à la propagation du virus, mais cette stratégie a été adoptée par le parlement le 13 Octobre. L’Etat marocain projette la digitalisation des secteurs importants, comme : la justice, l’éducation et la santé pour améliorer les compétences et le capital humain. Selon les statistiques officielles, plus de 27 millions de marocains utilisent Internet.

Au début de 2021, le nombre des abonnements téléphoniques est estimé à 43,47 millions clients. Les marocains utilisent de plus en plus leurs téléphones pour effectuer les achats sur Internet. Le Maroc, donc, est considéré comme le leader en commerce électronique dans le continent africain. La politique de digitalisation des transactions commerciales est soutenue par l’État dans le cadre de ses stratégies de modernisation et restructuration de l’économie. Les entreprises pionnières en e-commerce se basent notamment à Casablanca, la capitale économique du pays et l’un des centres financiers émergents du monde. Le gouvernement souhaite également réglementer ce secteur et évaluer les opportunités du marché pour faire face à tout risque lié aux conjonctures économiques mondiales.